Questions sur les documents 1/2

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Manipuler les données des chercheurs

Il est possible de se répartir le travail en plusieurs groupes pour manipuler les données présentes sur les différentes feuilles du classeur "8_sites_Californie".

1. Feuille "Présence espèces sur 8 sites" pour étudier la richesse spécifique

  • Calculer le nombre d’espèces endémiques et le nombre d’espèces répandues pour chacun des huit sites.
  • Réaliser des histogrammes pour indiquer la richesse spécifique et la richesse spécifique relative (en %) par site.
  • Indiquer quel(s) site(s) présentent la plus grande biodiversité par rapport à la présence des espèces endémiques.

2. Feuille "Calcul communautés" pour étudier la diversité des groupes et espèces sur chaque site

Le tableau qui est entre les cellules C86 et K106 permet de calculer le nombre d’individus selon les groupes d’Êtres vivants identifiés.

  • Calculer le nombre d’espèces présentes par groupe identifié pour chacun des huit sites.
  • Réaliser des histogrammes montrant :
         - les communautés végétales et les communautés animales échantillonnées sur chaque site ;
         - la composition du nombre de communautés par groupes pour chacun des sites (histogramme empilé) ;
         - la composition relative du nombre de communautés (en %) par groupes pour chacun des sites (histogramme empilé).

3. Feuille "Abondance"

  • Réaliser un histogramme des abondances relatives des espèces sur les huit sites (histogramme empilé).
  • Indiquer quel(s) site(s) ont une abondance relative plus importante que les autres.

4. Feuille "Comparaison richesse spécifique"

  • Reporter les valeurs du nombre d’espèces identifiées par site dans le tableau (endémiques, répandues, totales).
  • Réaliser un graphique "nuage de points" sans relier les points de la richesse spécifique totale en fonction de la richesse en espèces endémiques par site. Idem avec la richesse spécifique totale en fonction de la richesse en espèces répandues par site.
  • Tracer la courbe de régression linéaire en indiquant son équation et le R².
    Rappel : plus R² est proche de 1, plus les valeurs sont significatives (ont un lien entre elles) ; plus R² est éloigne de 1, moins les valeurs sont significatives (n’ont pas ou très peu de lien entre elles).
  • Conclure sur le lien entre richesse spécifique totale et richesse des deux groupes d’espèces (endémiques et répandues).

5.  Feuille "Associations"

Les chercheurs ont regardé par paire d’espèces si celles-ci pouvaient être en interaction ou non (proie-prédateur, une qui protège une autre, une qui vit sur une autre, etc.). Ils n’ont pris en compte que celles qui étaient significatives.

Il y a une différence entre les interactions possibles théoriques et celles qui sont significatives et qui sont prises en compte par les chercheurs.

  • Réaliser les graphiques en "histogramme groupé" :
         - des interactions théoriques ;
         - pour les interactions significatives entre les catégories d’espèces.
  • Indiquer l’évolution des interactions entre espèces endémiques, puis entre espèces endémiques et espèces répandues.
  • Conclure sur le lien entre ces interactions et les différents sites.

6. Feuille "Différences entre associations"

Les chercheurs ont fait la différence entre les associations moyennes agrégées et les associations moyennes séparées pour les quatre sites du Nord et les quatre sites du Sud, en prenant en compte les catégories d’espèces. Si le nombre est positif, cela signifie qu’il y a plus d’associations agrégées. Si le nombre est négatif, cela veut dire qu’il y a plus d’associations séparées.

  • Réaliser les graphiques "histogrammes groupés" des différences d’associations moyennes agrégées et d’associations moyennes séparées au niveau des sites du Sud et des sites du Nord, pour les différences :
         - entre toutes les espèces ;
         - entre les espèces endémiques ;
         - entre les espèces endémiques et les espèces répandues ;
         - entre les espèces répandues.
  • Ajouter les barres d’erreurs en prenant en compte les fourchettes haute et basse du tableau pour chaque histogramme.
  • Conclure sur le nombre d’associations agrégées et séparées sur les sites du Sud et du Nord entre les différentes catégories d’individus.

7. Feuille "Nb normalisé en %"

Les chercheurs ont utilisé un modèle mathématique pour traduire ces différences d'associations et les données sur l'abondance calculée sur chaque site par un "nombre d'associations normalisées" exprimé en pourcentage. Leur but est de voir s'il y a un lien entre la présence de tel ou tel type d'espèce et la latitude (et donc la température de l'eau). 

  • Réaliser des graphiques "nuages de points" sans relier les points pour le nombre d'associations normalisées en fonction de la latitude des huit site pour toutes les espèces/entre espèces endémiques/entre endémiques et répandues/entre espèces répandues.
  • Tracer les courbes de régression linéaire et afficher leur équation ainsi que le R².
    Rappel : plus R² est proche de 1, plus les valeurs sont significatives (ont un lien entre elles) ; plus R² est éloigné de 1, moins les valeurs sont significatives (n’ont pas ou très peu de lien entre elles).
  • Conclure sur les liens entre les associations d'espèces et la latitude en fonction de la valeur de R² .

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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